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Vincent LENOIR, 15 novembre 2016
 
 
Côté Ping
Présente-toi en quelques lignes
Je m’appelle Vincent Lenoir, j’ai 21 ans, j’habite à Rennes, et je suis actuellement en Master 1 Finance au sein de l’Institut de Gestion de Rennes. J’aimerais être cadre en Finance dans une entreprise mais pour ce qui est du métier, je n’ai pas encore une idée précise...
 
A quel âge as-tu commencé le tennis de table ? Et comment l’as-tu connu ?
J’ai commencé le tennis de table à l’âge de 4 ans chez moi grâce à mon grand frère Laurent. Pour ses 13 ans, mes parents lui ont offert une table de ping, lui étant joueur de tennis mais également fan de ping. Il nous a appris à jouer à moi et mon frère jumeau Florian. En compétition, j’ai commencé à l’âge de 6 ans dans le club de Saint Senier sous Avranches dans la Manche.
 
Avant de rejoindre Fouesnant, quels ont été tes clubs respectifs ?
J’ai d’abord commencé à Saint Senier sous Avranches, puis nous avions fait une entente avec Saint Pair-Bricqueville pour tenter de monter en national 3. J’y ai joué pendant 7 ans avant de rejoindre Thorigné-Fouillard où j’ai également joué pendant 7/8 ans.
 
As-tu fait partie des sélections de France Jeune ? Qui sont les meilleurs pongistes de ta génération ?
Quand j’étais plus jeune, j’ai fait partie de l’équipe de France. J’y ai été régulièrement jusqu’en 2008, puis plus occasionnellement jusqu’en 2010. Ma génération est la génération 1995 avec Tristan Flore, Enzo Angles, Alexandre Robinot...Mais nous étions aussi avec Simon Gauzy, Antoine Hachard, Benjamin Brossier...
 
Tu es extrêmement bien classé, actuellement N139 français (N°65 français hors étranger). Selon toi, qu’est-ce qui t’as manqué pour être parmi les tout meilleurs ? (As-tu des regrets ?)
Je n’ai pas de regrets dans mes choix, mais je n’ai pas tenté réellement d’être plus fort. Je ne suis jamais allé en structure ce qui aurait peut-être pu me permettre de progresser davantage. Mais pour être bon, il faut plein de choses...Je ne souhaitais pas faire que du ping, je préférais prendre plaisir à jouer comme je le fais actuellement.
 
Cela fait maintenant 2 mois que tu es arrivé au club, pourquoi ce choix ? comment se passe ou s’est passé ton adaptation ? Connaissais-tu des joueurs au sein du club ? 
Je connaissais le club de Fouesnant, notamment par l’intermédiaire de Clément Le Marc et Dorian Quentel que je connaissais déjà. Je savais que c’était un club convivial et qui était solidement installé en Nationale, donc un des meilleurs clubs bretons. Je connais aussi Clément Marengue.
 
Tu évolues actuellement en Nationale 2 en championnat par équipe et en Nationale 1 au critérium fédéral. Quels sont tes objectifs pour cette saison ? (Championnat par équipe, indivs, championnat de France sénior...)
Je souhaite que l’on monte en N1 avec Fouesnant et au niveau du critérium fédéral, j’aimerais réaliser quelques perfs et me qualifier aux championnats de France. J’aimerais aussi me rapprocher de mon meilleur classement n°110.
 
Ton meilleur classement, N111 français, date de juillet 2015. Sans prétention de ta part, quel classement penses-tu pouvoir atteindre un jour ?
Je pense que je joue mon classement, aux alentours de la 120/130ème place. J’aimerais être un jour sous les 100 français, ça ne sera pas facile mais j’essayerais d’y arriver.
 
Quel matériel utilises-tu ?
Je joue avec un bois Banco, le Carbo Power. En CD, je joue avec un Mégaspin 45 en 2,1mm et en revers, je joue avec un Tenergy 05 FX en 1,9mm.
 
Quel est ton style de jeu ? 
Je suis un joueur offensif, plutôt à mi-distance et en CD.
 
 Tes points forts, tes points faibles… ?
Mon point fort est sans aucun doute mon coup droit. Ça a toujours été le cas. Mon point faible est le revers, surtout en contre initiative (même si je pense avoir progressé dans ce secteur). Je pourrais également progresser en remise de service, je fais un peu toujours la même chose.
 
Quel est ton coup préféré ?
Le contre-top coup droit, j’adore ce coup...Même si c’est dur à faire.
 
Ce que tu détestes le plus chez un adversaire ?
Les bons serveurs ou les joueurs plus puissants que moi.
 
Accordes-tu beaucoup d’importance à l’entrainement ? (fréquence, lieu, partenaires d’entrainement, les exercices que tu aimes ou n’aimes pas…) ?
Je ne suis pas un joueur qui s’entraine énormément, mais j’aime m’entrainer. Je joue régulièrement 2 fois par semaines, surtout avec des amis ou mon frère. Je m’entraine une fois par semaine au pôle espoir aussi. 
Concernant les exercices que je fais, ça dépend de ma forme et de mon envie. Il n’y a pas vraiment d’exercices que je n’aime pas. J’aime faire des exercices de jambes car c’est une part importante de mon jeu, mais aussi des exercices plus spécifiques pour renforcer mes points faibles. J’aime aussi les exercices avec jeu libre.
 
Et en ce qui concerne la préparation physique ? (ce que tu fais pendant la saison de ping, pendant l’été…tu fais d’autres sports ?…)
Pendant la saison de ping, je me dépense à l’entrainement. L’été, je me prépare en allant courir régulièrement, c’est à ce moment-là que je cours le plus. Je joue beaucoup au tennis l’été, j’adore ça aussi !
 
N’en doutons pas, beaucoup de jeunes fouesnantais(e)s vont te lire. Si tu avais un seul et unique conseil à leur donner pour être meilleur, ce serait lequel ?
Pour moi, une des choses primordiales est de prendre plaisir en jouant ! Faut s’éclater à la table !
 
As-tu un rituel avant d’aborder une compétition, un match ? (besoin de t’isoler, d’écouter de la musique…)  
J’ai besoin de m’isoler un peu avant mon match, de prendre l’ambiance de la salle. Je me prépare souvent seul, quelques minutes avec le match, j’ai besoin de me concentrer et de me préparer mentalement.
 
Plus qu’un sport, le ping est avant tout une passion pour toi ?
C’est vraiment ça, et j’ai toujours voulu que ça le reste. C’est une des dimensions importantes pour moi dans le ping, le plaisir de jouer. Sans envie de jouer, je ne joue pas bien. J’ai besoin d’avoir envie pour exprimer mon jeu.
 
Le Ping évolue beaucoup ces dernières années : changement du diamètre des balles, passage des sets de 21 à 11 points, changement de la formule du championnat par équipes…et depuis la rentrée, passage aux balles en plastique. Est-ce que tu penses que tous ces changements soient une bonne chose pour notre sport ?
Concernant le passage des sets de 21 à 11 points, je n’ai pas réellement connu ce changement. Je pense que le championnat par équipes était mieux à 6. L’ambiance était meilleure, et la composition avait une importance. On a perdu un peu ce côté tactique à 4. Les équipes homogènes pouvaient faire des surprises et battre des équipes avec 4 joueurs forts et 2 moins forts.. C’était mieux ! Concernant la balle plastique, elles ne sont pas si mal que ça. Ça a entrainé quelques changements. Les sets de 11 points ont beaucoup changé le ping, mais la balle pas vraiment je trouve !
 
Ton adaptation par rapport à la balle plastique ? (tu avais peut-être un temps d’avance avec les indivs la saison dernière)
J’ai eu du mal au début avec la balle plastique. Les premières compétitions avec, c’était vraiment pas ça...Puis je m’y suis habitué, mais les fabricants ont aussi fait des progrès. Elle est un peu plus lourde, mais prend moins les effets, et je ne pense pas que cette balle me désavantage. Il a fallu s’habituer surtout en contre-initiative où ça change pas mal.
 
Quel est ton plus beau souvenir au ping ?
Une médaille de bronze gagnée aux championnats de France Cadets en 2008 avec mon frère Florian ! Nous étions minimes et avions fait une grosse surprise. Partager une médaille aux France avec son frère, c’est vraiment particulier !
 
Quel est ton joueur préféré ? Regardes-tu beaucoup le ping de très haut-niveau ?
Waldner sans hésiter. J’adore ce joueur ! Et oui, je regarde souvent les résultats des compétitions, je suis bien au courant des résultats nationaux et internationaux. J’aime bien regarder le ping, je suis passionné !
 
Côté Perso
Quels sont tes loisirs en dehors du ping ?
Le tennis, le sport en général et les sorties entre potes !
 
Ta principale qualité ?
Ma gentillesse
 
Ton principal défaut ?
Bordélique
 
Ce qui t'énerve le plus ?
Le manque de respect et les injustices
 
Quel est ton style de musique ?
J’écoute un peu de tout, du rap, du rock, et des fois des choses plus commerciales !
 
Quel est ton film préféré ?
Le diner de con
 
Plutôt boîte de nuit ou plateau télé ?
Ca dépend des moments ! J’adore sortir entre potes, mais en semaine je suis plus soirée Fifa entre potes !
 
Quelle est la personnalité que tu préfères ?
Roger Federer
 
Quel pays rêves-tu de visiter ?
La Polynésie-française
 
Quelle est ta couleur préférée ?
Le bleu
 
Merci Vincent d’avoir accordé un peu de ton temps pour répondre à ces questions !! Nous te souhaitons le meilleur pour cette saison.
Tugdual LOAEC, 14 juin 2016
Tugdual et son cousin Bastien REMBERT, n°179 français
Présente-toi en quelques lignes
Je m'appelle TUGDUAL Loaec, j'ai 9 ans, j'habite à la Forêt-Fouesnant. Je suis en classe de CE2 à l'école Notre Dame Izel Vor. J'ai une grande sœur, Mannaïg (10  ans et ½) et une petite sœur, Ninog (5 ans et ½) 
Tu as commencé le tennis de table en septembre 2013, comment as-tu découvert notre sport ?
J'ai découvert le tennis de table à l'école. Jonathan nous a initié tout un trimestre avec ma classe. Et çà m'a bien plu. En plus de cela, il y a plusieurs pongistes dans ma famille : mon « petit cousin » Bastien Rembert, champion de France, et aussi son père Gilles, son oncle, Jean-Pierre et son grand-père Maurice.
Quelle est ta catégorie, ton classement, tes points forts, tes points faibles… ?
Je suis en poussin 2 et je serai en Benjamin l'année prochaine. D'après mes calculs, j'ai 621 points en juin 2016. Mon point fort est mon coup droit et mon point faible se situe surtout dans mes revers.
A quel niveau joues-tu actuellement ? 
Après les circuits jeunes en 2014-2015 catégorie poussin, je jouais cette année en équipe avec Nicolas Simon dans mon premier championnat Poussin/Benjamin.
Quel matériel utilises-tu ?
J'utilise la raquette du club proposé par Jonathan, la raquette Banco.
Quel est ton style de jeu ? 
Pour l'instant je n'ai pas de style de jeu particulier. Je commence à réussir à ramener des smashs, mais vu que ce n'est pas facile, je suis plutôt offensif.
Combien de fois t’entraînes-tu par semaine ? Qui sont tes entraîneurs ? As-tu des séances personnalisées ?
Je m’entraîne 3 fois par semaine. Mes entraîneurs sont Jonathan, Manu et Guillaume. Je vais 1 fois par mois à Châteaulin en stage organisé par la ligue de Bretagne et le comité du Finistère. Là bas, c'est Christophe Lagadec ainsi qu'un intervenant qui nous entraînent. J'y retrouve d'autres jeunes du Finistère sélectionnés.
Utilises-tu toujours le robot que ton père a fabriqué ? (https://www.youtube.com/watch?v=6QpUVFGGTqU)
Au début je l'utilisais davantage, et maintenant je préfère m’entraîner au club et jouer avec les copains.
Tu es devenu champion du Finistère poussin le 19 mars dernier à Quimper, t’y attendais-tu ?
J'avais le plus de points dans ma catégorie, et donc je savais que sur le papier c'était jouable. J’espérais vraiment gagner. En finale, j'étais très stressé, et j'ai perdu le 1er set. John m'a donné quelques conseils pour me remettre dans le match et j'ai gagné le 2ème set 11-2 ! Après j'étais plus détendu et j'ai gagné les 2 derniers sets... Mais même après le match j'ai eu du mal à réaliser, mais j'étais super content. Cette fois je n'étais plus 2ème ! 
Tu as à ce jour 557 points, quel classement souhaiterais-tu avoir dans 1 an ?
Comme je le disais précédemment, d'après mes calculs j'ai 621 points en juin 2016. Jonathan me dit que ça serait bien si dans 5 ans j'avais plus de points que lui... mais je pense que ça va être dur !! Pour l'instant, j'ai hâte d'avoir 1000 points.
Qui est ton joueur préféré au club ? 
Il y a beaucoup de bons joueurs au club. J'étais fier de Clément le Marc lorsqu'il a participé au championnat de France à Brest en avril dernier. On est allé le supporter.
Quel est ton plus beau souvenir de pongiste ?
J'aime bien gagner les matchs difficiles, ça fait plaisir de bien jouer. Et mon plus beau souvenir, c'est bien sûr le dernier championnat du Finistère.
As-tu déjà une idée du métier que tu souhaiterais exercer ?
Peut-être comme mon père qui sait bien bricoler. Pour l'instant je travaille le mieux possible à l'école, et après je verrai bien...
Quels sont tes loisirs en dehors du ping ?
Depuis cette année, je danse aussi dans le cercle celtique des enfants de La Forêt-Fouesnant. Nous répétons tous les samedis de 18h à 19h30 lorsque je n'ai pas match. Et à partir de juin, nous nous produisons sur scène une dizaine de fois pour montrer notre spectacle au public. Sinon j'aime bien faire du vélo, lire, les puzzles et les "Lego technic".
Ta principale qualité ?
On me dit que je suis un enfant joyeux et qui aime rigoler. Et c'est vrai que j'aime jouer en équipe, et dans la bonne humeur.
Ton principal défaut ?
Je manque parfois de confiance en moi, ce qui me bloque parfois dans certains matchs qui ont mal commencé.
Si tu étais… 
  • Une couleur : Vert clair
  • Un dessin-animé : Mes parrains sont magiques
  • Une chanson/Un chanteur : Magic in the air
  • Un sportif/Un athlète : L'équipe de France de foot
  • Un plat préféré : Les moules frites
  • Un animal : Le Dauphin
  • Une saison : L'été
Merci Tugdual d’avoir accordé un peu de ton temps, que peut-on te souhaiter pour l’avenir au tennis de table ?
De continuer à m'amuser en jouant au tennis de table et pourquoi pas gagner le championnat de Bretagne un jour !
Mathéo LE GUENNO, 22 mai 2016
 
 
Présente-toi en quelques lignes
Je m’appelle Mathéo LE GUENNO, j'ai 18 ans, j'habite à COMBRIT et je suis des études en STAPS à l'UBO de Brest.
Depuis septembre dernier, tu es étudiant à Brest. Comment s’est passé ce « changement de vie » ?
Cela s'est très bien passé. Je m'entraîne 1 à 2 fois par semaine (soit 1h30 à 3h d'entraînement) à la FAC avec les autres pongistes étudiants et ponctuellement avec le club de Saint-Divy.
Depuis combien de temps joues-tu au tennis de table ?
Je pratique le tennis de table depuis 2006. Ma première compétition a été le premier pas pongiste.
Quels ont été tes clubs au tennis de table ?
J'ai débuté aux Pongistes Bigoudens (Pouldreuzic), puis j'ai été licencié à Plomeur tout en étant en sports études pendant 2 ans à Hennebont.
Pourquoi ce choix de venir à Fouesnant en 2011 ?
Le club proposait beaucoup d'entraînement. J'ai pu évoluer à un niveau plus élevé en championnat par équipes et progresser plus rapidement (certains joueurs n'ont pas hésité à me céder leur place bien qu'étant mieux classés que moi).
A quel niveau joues-tu actuellement ? 
J'évolue actuellement en Nationale 3 en championnat par équipes et en Nationale 2A au critérium fédéral.
Quel est ta catégorie, ton classement, tes points forts, tes points faibles… ?
Je suis maintenant senior 1, numéro 872 français au 1er janvier 2016. Mes points forts sont le coup droit et les déplacements.
Mes points faibles sont de loin les services, les remises et mon revers.
Quel est ton style de jeu ?
J'ai un style de jeu porté vers l'offensive.
Quel matériel utilises-tu ?
J'utilise un bois Timo Boll Forte, un Tenergy 05 en 2,1 mm en coup droit et un Tenergy 64 en 2,1 mm en revers. 
Tes objectifs ont-ils été atteint cette saison ?
Cette saison, mon principal objectif était de passer numéroté français et de le rester, ce qui est pour l'instant chose faite. Par équipes, le maintien en Nationale 3 a été également acquis. Déceptions aux championnats du Finistère et de Bretagne, où je n'ai pas atteint mes objectifs.
 Que détestes-tu le plus chez tes adversaires? 
Ceux qui me connaissent savent sûrement ce que je déteste, je vais laisser les autres le découvrir par eux-mêmes. (rire)
Es-tu un amateur de l’entraînement ?
Oui, j'aime l'entraînement notamment les séances de volumes avec panier de balles. Je déteste les exercices de schéma de jeu, où interviennent le service et la remise.
Quel est ton pongiste préféré ?
Je ne suis pas forcément le haut niveau, sauf les grandes compétitions. Je citerais quand même Kalinikos Kréanga, qui pour moi sort du lot.
Quels sont tes loisirs en dehors du ping ?
J'écoute énormément de musique, j'aime regarder des films (Le Seigneur des Anneaux, Troie, Gladiator, Pulp Fiction....) et des séries (Game of Thrones, Vikings, The Walking Dead, Dexter ….). J'aime courir et faire des compétitions sur 5/10 km.
Ta principale qualité ?
Je suis compétiteur et combatif.
Ton principal défaut ?
Je suis très nerveux, impatient et râleur.
Quel est ton style de musique?  
J'aime beaucoup la musique. Cela va des groupes de rock des années 70/80 en passant par la musique française (je n'écoute pas la musique commerciale).
Ce qui t'énerve le plus ?
Cela peut paraître bizarre mais c'est le fait que l'on me dise que justement je sois énervé. (rire)
Quel pays rêves-tu de visiter?
J'aimerais bien visiter les pays scandinaves comme la Suède ou la Finlande. Les paysages sont très diversifiés entre grands lacs, toundras, taïgas ou montagnes et pourquoi pas voir une ou des aurores boréales. J'aime les endroits qui ne sont pas vraiment touristiques.
Quel métier veux-tu exercer ?
Je suis en STAPS pour devenir professeur d'EPS.
Quelle est ta couleur préférée ?
Ma couleur préférée est, depuis tout petit, le jaune.
Le Télégramme 16 mai 2016
"Je m'en sors bien"
Gildas Andorin (Fouesnant) l'avoue, « quatre tableaux disputés, quatre tableaux remportés, c'est pas mal ».
 
Gildas Andorin, avant la compétition, pensiez-vous à ce titre en simple messieurs ?
Je n'avais jamais gagné. Donc, j'y songeais forcément un peu, surtout que, dans le Finistère, j'ai à peu près tout remporté, même les corpos. Mais le Bretagne, c'est un peu plus compliqué. Après, il faut avouer que les meilleurs n'étaient pas tous là, comme Marc Le Penven (7 Iles), Xin Wang (Montfort), Vincent Lenoir (Thorigné) ou David Levallois qui était blessé. Aussi y pensais-je sans vraiment y penser. J'ai aussi bénéficié d'un tableau favorable car le N.1, mon coéquipier, s'est fait surprendre en poule (par le finaliste cadet, l'Hennebontais Léandre Hazif -Thomas). 
Et à un éventuel quadruplé ?
Quatre tableaux disputés, quatre tableaux remportés, c'est pas mal (rires). En double messieurs, je savais que l'on pouvait gagner puisque nous étions tenants du titre, mais en simple, c'était beaucoup plus incertain... (« En simple, on s'était dit que ça pouvait être classe, avait confié sa soeur Eva un peu avant. On l'avait déjà fait lors d'un championnat du Finistère mais seulement avec les titres en simples, pas un quadruplé »).
Que s'est-il passé à 10-7 dans la quatrième manche (3-0) alors que vous comptiez trois balles de match ?
Je rate un service. Je perds la manche. Et après je continue d'y penser alors que lui a commencé à mieux jouer. Et puis, dans le dernier set, à 9-3, c'est lui qui accroche sa raquette contre le coin de la table... Il s'est mis à faire des fautes. Je m'en sors bien car, en principe, à 9-3, le match est terminé. A 10-8, j'ai recommencé à y croire. A 10-9, je passe un super revers et c'était reparti... 
Pourquoi n'avez-vous pas joué en double mixte ensemble ?
Le règlement l'interdit. Il faut être du même club. Mais vu le peu d'inscrit dans cette catégorie, le bruit court que cette règle pourrait être revue. 
Comment êtes-vous arrivé dans le Finistère ?
Je cherchais du travail (il est comptable) et j'ai trouvé quelques CDD dans le Finistère il y a six à sept ans de cela. En plus, ça tombait pile, Fouesnant cherchait un joueur pour sa nationale... Je me suis bien plu et je me suis installé.

Recueilli par A. L. S.
 
Le Télégramme 13 avril 2016
Si j'étais...Clément LE MARC
« Ping le samedi foot le dimanche »

Le sportif est un admirateur de Del Piero et adore le héros de Gladiator.
 
Clément Le Marc a réussi la performance de se qualifier pour le tableau seniors du championnat de France, qui démarre vendredi à l'Arena, à Brest. Il tentera de passer les poules vendredi, devant son public, ce qui ne serait pas un mince exploit.
 
Si j'étais...
 
Un moyen de locomotion
Ce serait une voiture, car elle est essentielle dans ma vie au vu de mes nombreux déplacements, notamment pour aller jouer au ping, car j'habite près de Brest mais suis licencié à Fouesnant.
Un sport
Le foot, car j'en fais depuis tout petit. J'ai repris cette année une licence à Plougourvest, en D2. Il est complémentaire avec le tennis de table et me permet d'être en bonne condition physique pour les grandes compétitions.
Un sportif
Alessandro Del Piero, un joueur intègre et combatif que j'ai eu l'occasion de voir jouer à Turin avec mon père. Malgré des coups durs, dont une longue blessure et une descente de son club, il n'a jamais baissé les bras, ce qui, pour moi, est une grande force chez un sportif.
Une qualité
L'attention qu'on peut porter aux autres. Je n'hésite pas à prendre de mon temps pour m'occuper des jeunes lors de compétitions. J'aime soutenir et conseiller les joueurs de mon club.
Un métier
J'aime tout ce qui touche à la gastronomie, c'est une véritable passion. Cela ne me déplairait pas de devenir critique gastronomique, voire producteur de fromages.
Un instrument de musique
Le piano classique, car j'en ai fait quelques années et ça me permettait de me détendre en dehors du sport. 
Une chanson
Ce ne serait pas une chanson en particulier. J'écoute un peu de tout et ça dépend beaucoup du moment. Avant une compétition, j'aime écouter une musique qui va me booster et dans ma voiture ou chez moi, je préfère une musique plutôt calme. 
Un vêtement
Un short, car j'en porte régulièrement, que ce soit pour le sport ou parfois chez moi. Je me sens à l'aise comme ça. 
Un livre
Le Clan des Otori, un livre qui n'est pas très connu. Parce que j'aime les histoires fantastiques et que c'est un des premiers livres que j'ai lu. Il m'a donné le goût de la lecture.
Un objet
Un ordinateur, car c'est mon outil de travail pour la faculté et il me permet aussi de me détendre en regardant des films, parfois des vidéos de ping. 
 Un film
Gladiator. Il nous montre que la vie peut basculer rapidement, mais que la combativité et la persévérance peuvent nous faire avancer. Par son charisme et sa bravoure, le personnage principal incarne bien l'image du héros.
 
PLM
Le Télégramme 15 janvier 2016
N1M. Cestas - Fouesnant
Quentel : « Des coups à jouer »
Dorian Quentel mise sur la solidarité de son équipe pour qu'elle se maintienne
De retour en Bretagne l'été dernier pour aider Fouesnant à monter en Nationale 1, le Brestois et ex N.8 français, Dorian Quentel (34 ans) a atteint ce premier objectif lors de la première phase et fera tout pour permettre au club sud-finistérien de rester à ce niveau.
Quelles chances donnez-vous à votre équipe de se maintenir en Nationale 1 ?
Il y a deux équipes au-dessus du lot, Nantes et Chef-Boutonne. Il y aura des coups à jouer contre les autres équipes à condition d'être tous bons ensemble. Le but est évidemment d'éviter les deux dernières places synonymes de descente.
Comment voyez-vous ce premier match de la deuxième phase à Cestas ?
Sur le papier, ce club présente une équipe plus forte que la nôtre. Ça risque d'être compliqué, d'autant qu'on a toujours des blessés. Mais il faut essayer de tirer au moins un nul car il ne va pas falloir perdre de temps à grappiller des points.
Vous évoquiez Chef-Boutonne. Ça vous fait plaisir de retrouver cette équipe où vous avez évolué cinq saisons avant de signer l'été dernier à Fouesnant ?
Oui, d'autant qu'on va jouer là-bas, donc ça devrait être sympa. Après, sur le plan sportif, contre un des deux favoris de la poule, on essaiera de faire un bon match, d'opposer la meilleure résistance possible.
C'était une volonté de revenir en Bretagne à un âge où vous êtes plus proche de la fin de carrière que du début ?
Oui, ça faisait un moment que j'y pensais. Je souhaitais revenir dans le Finistère pour avoir moins de kilomètres à faire (il est entraîneur à Guipavas, NDLR). En 2014, j'avais déjà été en contacts avec Fouesnant, mais ça n'avait pas pu se faire. Là, je suis très content d'être arrivé dans ce club très dynamique où l'accueil a été hypersympa..
Combien de temps vous donnez-vous encore ?
Tant que je n'ai pas de soucis physiques, je continuerai. Ça va dépendre aussi de mon niveau qui baisse. Mais c'est aussi à moi de me donner les moyens d'apporter quelque chose à l'équipe pour qu'elle se maintienne en Nationale 1. C'est un challenge.
A moyen terme, pensez-vous que Fouesnant puisse viser la Pro B ?
C'est une question de choix. Pour aller en Pro B, il faut recruter et avoir pratiquement un joueur professionnel. Ça peut vite devenir compliqué comme on l'a vu avec Quimper en Pro A féminine. Là, les dirigeants ont fait, à mon avis, le bon choix de miser sur la formation avec deux entraîneurs salariés. Après, ça peut aussi dépendre de jeunes qui arrivent et qui auront le niveau. Mais ça supposera aussi entrer dans un autre système.
Les équipes
CESTAS : Endika Diez (N.119), Dexter Saint-Louis (N.134), Mounaim Tirselt (N.171), Radoslav Valent-Kamberov (N.217), Kevin Lafon (N.386).
FOUESNANT : Dorian Quentel (N.150), Clément Le Marc (N.189), Gildas Andorin (N.254), David Martin (N.708).
Demain (17 h).
Ville de Fouesnant 8 janvier 2016
Claude Siohan, le nouveau président de la Raquette du Pays fouesnantais qui regroupe les amateurs de tennis de table venus de toute la Cornouaille est né à Landivisiau en 1969. Après des études qui lui permettront d’obtenir un DEUG d’anglais à l’UBO de Brest, il fait carrière dans l’agro-alimentaire. C’est en 1998 qu’il s’installe à Fouesnant et prend une licence, dans la foulée, au club pongiste local. Dès ses 9 ans, il se passionne pour la petite balle blanche et devient l’un des meilleurs Finistériens des moins de quinze ans. Il évolue ensuite dans le Finistère-Nord, à Landivisiau, à Saint-Divy puis à l’ASPTT Brest (Nationale 2) avant de choisir Fouesnant où il est licencié depuis une quinzaine d’années.
Comment passe-t-on de la table de ping-pong à la présidence d’un grand club comme la Raquette du Pays fouesnantais ?
En fait, je ne faisais partie du bureau que depuis un an. Jacky Martin qui présidait le club depuis huit ans a manifesté le désir de souffler. Il m’a proposé, en juillet, de lui succéder tout en restant vice-président, en compagnie de Loïc Varet, pour me seconder. De plus, je peux compter sur les inamovibles Gilbert Caroff (secrétaire) et Michel D’Hocker (trésorier). L’équipe est solide. Mais je dois dire que je continue à jouer au tennis de table en vétérans. L’an dernier, j’ai disputé les championnats d’Europe en Finlande. J’étais dans les 32 meilleurs de mon tableau. Au mois de mai, à 47 ans, j’irai disputer les championnats du monde à Alicante en Espagne.
Pouvez-vous nous présenter votre club ?
Pour la cinquième fois, nous avons été désignés, à Morlaix, en avril 2015, comme le meilleur club de tennis de table du Finistère. Nous faisons partie des 5 meilleurs clubs bretons. Sur les 15 meilleurs joueurs du département, 12 jouent à Fouesnant. Nous avons 190 licenciés dont 110 jeunes de 4 ans à 18 ans à l’école de tennis de table. Le club compte 14 équipes en adultes, 16 équipes en jeunes. Pour la première fois, depuis 15 ans dans le Finistère, trois équipes du même club évoluent en Nationale. Nous avons, de plus, des équipes à tous les niveaux, ce qui favorise l’intégration des joueurs.
RESTRUCTURATION DE LA SALLE
La « Raquette » ne vient-elle pas d’accomplir un exploit en accédant à la Nationale 1 ?
L’équipe première vient, en effet, d’accéder au championnat de Nationale 1, troisième niveau français après la Pro A et la Pro B. Elle est composée de 4 joueurs dont Dorian Quentel (133e joueur français) qui a été champion d’Europe cadet et junior. Il a fait partie de l’équipe de France senior. De septembre à décembre, nous avons gagné sept de nos huit matches (un nul) en Nationale 2. A partir de janvier, nous allons rencontrer en Nationale 1 des équipes comme Douai, Nantes, Charleville-Mézières, Mont-de-Marsan, Cestas (Gironde) ou Chef-Boutonne (Deux-Sèvres). Notre ambition est de nous maintenir à ce niveau.
Quelles sont vos relations avec la municipalité ?
Excellentes. Elle a fait réaliser des travaux dans notre salle du Château d’eau mais là, nous atteignons les limites. Nous sommes trop à l’étroit pour jouer les matches et accueillir les spectateurs qui sont plus de 200 à nous supporter à toutes nos rencontres. Mais Roger Le Goff a tenu sa promesse. Après le départ des sapeurs-pompiers en juin, nous allons bénéficier d’un nouvel espace qui nous permettra de restructurer la salle et d’apporter plus de confort. En outre, la Mairie met à notre disposition deux éducateurs, Jonathan Marec et Emmanuel Ortion qui effectuent un travail remarquable auprès des jeunes. Le 30 janvier, nous accueillons Douai. Déjà, le maintien sera en jeu. Nous attendons que la population vienne nous supporter. Elle découvrira un sport spectaculaire fait de calcul, de réflexe et de vitesse d’exécution. Ce sera l’occasion pour nous de montrer que nous sommes un club convivial qui partage le plaisir du jeu et la recherche de la performance.
Ville de Fouesnant 1 juin 2010
 
 
AU SERVICE DU TENNIS DE TABLE
D’Hoker, ce n’est pas un nom de la région. Mon père est flamand et ma mère de la Brie. Je suis né à Provins en 1950. Je suis le dernier d’une famille de sept garçons. Comme mon père (c’était une tradition dans les Flandres), tous mes frères ont pratiqué le vélo. L’un d’entre eux a d’ailleurs fait partie de l’équipe de France amateurs. Je n’ai fait que trois ou quatre courses. C’était dur physiquement. J’ai connu le tennis de table à 16 ans, à Nangis, la ville où nous étions venus habiter. Cela fait 44 ans, et depuis, je n’ai jamais arrêté. Je suis arrivé à Quimper en 1986. J’ai fait toute ma carrière à EDF dans le transport de l’énergie. Je travaillais dans la région parisienne comme Joëlle, ma future femme, d’origine bretonne, qui était enseignante mais c’est à Saint-Jean de Luz, en vacances, que nous nous sommes rencontrés. Nous nous sommes mariés en 1972 et nous avons eu deux enfants, Rodolphe et Laurianne. Mon épouse voulait retrouver la Bretagne. Une opportunité s’est présentée à Quimper. Je l’ai suivie car EDF créait une structure à Troyalac’h. Nous avons construit à Malabry à Fouesnant. C’est en cherchant un terrain que j’ai rencontré Louis Lijeour, responsable de l’urbanisme à la mairie, qui était le président de la Raquette du Pays Fouesnantais, depuis sa création en 1984. Du coup, je me suis retrouvé entraîneur diplômé, dirigeant, joueur de l’équipe. Très vite, nous avons mis l’accent sur la formation (dès 1987) et nous avons créé l’école de tennis de table. En 1992, nous avons enfin pu disposer d’une salle près du Château d’Eau. Grâce à la mise à notre disposition d’une directrice de salle puis d’un emploi jeune, les effectifs n’ont cessé d’augmenter et les équipes de franchir les échelons. Nous comptons aujourd’hui 165 licenciés dont 95 jeunes à l’école de tennis de table. Nous avons 9 équipes seniors et 9 équipes jeunes. L’équipe fanion s’est maintenue en N3, cette saison. C’est le cinquième niveau français (Grand-Ouest). Nous faisons partie des cinq meilleurs clubs bretons. Les joueurs trouvent chez nous une ambiance conviviale et une chaleur dans les relations humaines. Quant à moi, j’ai été président de 1995 à 2007 (comité directeur d’une vingtaine de membres). J’ai cédé la place à Jacky Martin et je suis désormais, trésorier, chargé des manifestations sportives et extra-sportives. Nous animons la commune en organisant un troc et puces tous les ans et un loto au mois de juin. Grâce à notre éducateur sportif, Jonathan Marrec qui travaille pour la mairie (jeunes) et pour le club, nous faisons preuve d’un grand dynamisme. D’ailleurs, dimanche, nous organisons à la halle des sports de Bréhoulou, le « premier pas pongiste » pour détecter les jeunes espoirs. Sur les 160 enfants qui viendront de tout le département, il y aura 50 Fouesnantais. L’avenir est assuré ! Je pourrai peut-être davantage me consacrer au groupe de chants de marins, « Les copains à bord », dont je fais partie et qui vient d’enregistrer son deuxième CD.